Grégori Baquet (parcours)
Grégori est né avec un nom d’artiste, celui de son père Maurice, célèbre comédien et musicien français. Quant au prénom, orthographié à la slave, il le doit à sa mère russe et chorégraphe.
C’est sur les genoux de sa mère qu’il applaudit pour la première fois son père sur scène. Son père vient-il le voir à son tour ? On ne le sait pas, mais celui-ci habitue son fils au son du violoncelle et l’installe devant un piano dès son 6ème anniversaire… ensuite, pendant des années, la clarinette et le saxo feront la joie des voisins ! Il est donc, comme les autres membres de sa famille, passé par le conservatoire de musique !
C’est à 13 ans qu’il se découvre une passion pour la comédie. Naturellement, plus grand, on retrouve Grégori dans la troupe de son collège et fait ses premières mises en scène. Quelques années plus tard, il décide d’arrêter ses études, afin de se plonger à fond dans sa passion : commence alors une vie de marathonien, entre théâtre et musique. Désireux de se perfectionner dans cet art, il prend des cours de comédie tout en jouant dans diverses compagnies. Vers l’âge de 16-17 ans, il commence à tourner pour la télé sans pour autant abandonner le théâtre. Tantôt sur les planches, tantôt devant les caméras (il a joué notamment dans Extrême limite, Le lycée Alpin et bien d’autres), cet acteur se révèle être également un excellent chanteur. Après son départ de la série, Grégori chante dans des pianos bars pour gagner de l’argent.
Grégori atteint la majorité et surprend toujours son monde : pendant son service militaire, il ne joue pas mais chante dans les chœurs de l’armée française ! « Faust » à Bercy en mai 1991 reste pour lui un grand moment. Libéré des obligations militaires, Grégori signe son premier contrat avec Karim Salah qui le fait débuter au théâtre : Hamlet, Phèdre… Dans cette troupe, il a appris à tout faire : jouer, faire les costumes..
La scène lui donne beaucoup de bonheur : avec Jean Marais et Bernadette Laffont, il joue le premier rôle romantique dans « L’Arlésienne » ; avec son père la boucle est bouclée le jour où il se retrouve sur la même affiche…
Il est comédien, il devient acteur dans « La reine blanche » de Jean Loup Hubert et dans « L’irrésolu » de J-P Ronssin, dans quelques films et une douzaine de téléfilms dont la série « Une femme d’honneur » qui lui donne l’envie de passer derrière la caméra. Il réalise son premier court métrage « Tatoo », lui qui avait déjà mis en scène quelqu’un pièces de théâtre : « Le roman de Renard », au festival de Megève et « Le menteur ». Il mettra également en scène un spectacle musical « Les Insolistes » avec Pablo Villafranca, des « Dix Commandements ».
Grégori avait passé un concours pour chanter à l’armée, il retrouve le chant dans les fameuses « Années Twist ». Il fait alors ses débuts dans un spectacle musical qui est couronné d’un Molière du meilleur spectacle de l’année. Pendant 3 ans, il exerce son talent d’interprète au sein de la troupe de Roger Louret. Puis il sera des « Années Zazou » et des « Années 80 »… Après ces expériences, son cœur balance donc toujours entre la comédie et la musique, ce qui explique qu’il est maintenant ce que l’on peut appeler un artiste complet ! En effet, il chant aussi bien qu’il joue.
Il ne conçoit pas la vie sans jouer ni chanter ; il est donc naturel de le retrouver à 30 ans dans cette aventure, ce « Roméo et Juliette » qui lui réserve le rôle de Benvolio, l’ami de Roméo… Son rôle, il y tenait, et il s’est battu pour le décrocher. Roger Louret (producteur aussi de Roméo et Juliette) n’est pas vraiment d’accord pour qu’il passe le casting car il ne veut que de nouveaux interprètes. Il obtient quand même le droit de le passer et finit par convaincre Gérard Presgurvic.
Il ne lui reste qu’à enregistrer un album pour que son bonheur soit complet !